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Si la diminution du nombre des transactions est constante depuis cinq ans, le prix de vente moyen des fonds de commerce marque, au contraire, une hausse assez régulière.
Les transactions concernent majoritairement des structures comptant 0 à 5 salariés : 25 217 (2017) ; 24 648 (2018) ; 24 795 (2019) ; 22 852 (2020) ; 11 931 (1er sem. 2021).
Chiffres par secteurs d’activité et régions
En 2020, les transactions de fonds de commerce les plus nombreuses ont été enregistrées dans les secteurs d’activité suivants :
— restauration traditionnelle : 4 353 ;
— restauration rapide : 2 476 ;
— débit de boisson : 2 350 ;
— boulangerie-pâtisserie : 1 525 ;
— coiffure : 1 116.
Fortement touché par la crise sanitaire, le secteur de l’hôtellerie-restauration (CHR) affiche une baisse des transactions en 2020 (8 448). Sur le premier semestre 2021, il se situe au deuxième rang (3 383 ventes) derrière le secteur du commerce, qui enregistre le plus grand nombre de cessions (4 415).
En ce qui concerne les prix moyens de cession les plus élevés en 2020, ils sont constatés dans les secteurs d’activité suivants :
— pharmacie : 1 072 406 € ;
— hôtellerie : 339 503 € ;
— débit de tabac : 268 780 € ;
— optique : 225 914 € ;
— concession automobile : 224 741 €.
C’est ainsi la valorisation des fonds de pharmacie qui "tire" ce prix moyen.
Enregistrant en moyenne 5 000 transactions annuelles sur la période 2017-2020, la région Île-de-France était en baisse de 14,84 % en 2020. Au premier semestre 2021, elle arrive en tête (2 188) devant les régions Auvergne-Rhône-Alpes (1 888), Nouvelle Aquitaine (1 330) et Pays de la Loire (880), cette dernière région se signalant par une hausse des transactions de 36,6 % par rapport au premier semestre 2020.
Par ailleurs, les fonds de commerce des Pays de la Loire sont, au premier semestre 2021, valorisés en moyenne à 227 819 euros, devançant la région Île-de-France (226 705 €), la Corse (223 952 €) et la Bretagne (214 563 €).
Âge moyen du vendeur et de l’acheteur
En ce qui concerne le vendeur de fonds de commerce, son âge moyen s’établit aujourd’hui à 53 ans (contre un peu plus de cinquante, cinq ans auparavant). Comme le souligne l’étude, ce "vieillissement" montre la préoccupation des dirigeants "qui comptent sur la vente de leur fonds de commerce pour sécuriser leur retraite".
Quant à l’acheteur, son âge moyen reste compris entre 42 et 43 ans.
Au final, cette étude sur cinq ans suscite de nombreuses questions… mais, ainsi que le souligne Thierry Millon, directeur des études Altares, "quelles que soient les réponses, le constat est là : les fonds de commerce sont en perte d’attractivité. Redonner de l’élan à leur transmission sera absolument essentiel pour relever les défis de la relance et de la revitalisation de nos territoires."
Transactions de fonds de commerce : volume en baisse de 10,5 % en 2020
Affaires - Informations professionnelles
03/10/2021
L’étude Altares des ventes et cessions de fonds de commerce sur la période 2017-juin 2021 fait ressortir un ralentissement structurel du nombre des transactions enregistrées ces cinq dernières années. Si la crise sanitaire a certes aggravé la baisse, elle n’explique pas tout et une question se pose aujourd’hui : faut-il craindre une "fragilisation durable de l’attractivité des fonds de commerce" ?
Si la diminution du nombre des transactions est constante depuis cinq ans, le prix de vente moyen des fonds de commerce marque, au contraire, une hausse assez régulière.
| Année |
Nombre des transactions |
Prix d’achat moyen (€) |
| 2017 |
31 319 |
177 751 |
| 2018 |
30 353 |
183 033 |
| 2019 |
28 291 - sem. 1 : 16 040 - sem. 2 : 12 250 |
185 422 |
2020 |
25 320 (- 10,5 %) - sem. 1 : 11 508 - sem. 2 : 13 812 |
197 691 (+ 6,6 %) - sem. 1 : 204 450 |
| 1er semestre 2021 |
13 343 |
198 115 |
Les transactions concernent majoritairement des structures comptant 0 à 5 salariés : 25 217 (2017) ; 24 648 (2018) ; 24 795 (2019) ; 22 852 (2020) ; 11 931 (1er sem. 2021).
Chiffres par secteurs d’activité et régions
En 2020, les transactions de fonds de commerce les plus nombreuses ont été enregistrées dans les secteurs d’activité suivants :
— restauration traditionnelle : 4 353 ;
— restauration rapide : 2 476 ;
— débit de boisson : 2 350 ;
— boulangerie-pâtisserie : 1 525 ;
— coiffure : 1 116.
Fortement touché par la crise sanitaire, le secteur de l’hôtellerie-restauration (CHR) affiche une baisse des transactions en 2020 (8 448). Sur le premier semestre 2021, il se situe au deuxième rang (3 383 ventes) derrière le secteur du commerce, qui enregistre le plus grand nombre de cessions (4 415).
En ce qui concerne les prix moyens de cession les plus élevés en 2020, ils sont constatés dans les secteurs d’activité suivants :
— pharmacie : 1 072 406 € ;
— hôtellerie : 339 503 € ;
— débit de tabac : 268 780 € ;
— optique : 225 914 € ;
— concession automobile : 224 741 €.
C’est ainsi la valorisation des fonds de pharmacie qui "tire" ce prix moyen.
Enregistrant en moyenne 5 000 transactions annuelles sur la période 2017-2020, la région Île-de-France était en baisse de 14,84 % en 2020. Au premier semestre 2021, elle arrive en tête (2 188) devant les régions Auvergne-Rhône-Alpes (1 888), Nouvelle Aquitaine (1 330) et Pays de la Loire (880), cette dernière région se signalant par une hausse des transactions de 36,6 % par rapport au premier semestre 2020.
Par ailleurs, les fonds de commerce des Pays de la Loire sont, au premier semestre 2021, valorisés en moyenne à 227 819 euros, devançant la région Île-de-France (226 705 €), la Corse (223 952 €) et la Bretagne (214 563 €).
Âge moyen du vendeur et de l’acheteur
En ce qui concerne le vendeur de fonds de commerce, son âge moyen s’établit aujourd’hui à 53 ans (contre un peu plus de cinquante, cinq ans auparavant). Comme le souligne l’étude, ce "vieillissement" montre la préoccupation des dirigeants "qui comptent sur la vente de leur fonds de commerce pour sécuriser leur retraite".
Quant à l’acheteur, son âge moyen reste compris entre 42 et 43 ans.
Au final, cette étude sur cinq ans suscite de nombreuses questions… mais, ainsi que le souligne Thierry Millon, directeur des études Altares, "quelles que soient les réponses, le constat est là : les fonds de commerce sont en perte d’attractivité. Redonner de l’élan à leur transmission sera absolument essentiel pour relever les défis de la relance et de la revitalisation de nos territoires."
Source : Actualités du droit
