Les association à but cultuel face à la loi dite « séparatisme » : impact sur leur fonctionnement
-La loi dite "séparatisme", officiellement intitulée "Loi confortant le respect des principes de la République", a été promulguée en France le 24 août 2021. Cette loi qui vise à renforcer les valeurs républicaines met de nouvelles obligations à la charge des Associations.
Tout d'abord, la loi impose un contrôle accru des financements étrangers des associations cultuelles, dans le but de réduire l'influence de financements extérieurs pouvant promouvoir des idéologies contraires aux valeurs républicaines ou favoriser des pratiques religieuses radicales.
En outre, la loi renforce les obligations de transparence et de gouvernance des associations cultuelles qui ne peuvent plus obtenir seulement aux règles de la Loi de 1901. Leurs obligations sont renforcées : elles doivent notamment fournir des comptes annuels certifiés et respecter des règles strictes en matière de démocratie interne, de non-discrimination et de respect des principes républicains.
Par ailleurs, la loi renforce également les pouvoirs des autorités pour surveiller les activités des associations cultuelles, notamment en autorisant la dissolution administrative d'associations qui contreviennent aux principes républicains ou qui sont impliquées dans des activités illégales.
Enfin, la loi vise à renforcer le contrôle des établissements privés d'enseignement hors contrat, dont certains sont liés à des associations cultuelles. Elle impose des obligations supplémentaires en matière de respect des valeurs républicaines, de contrôle pédagogique et de protection des élèves contre l'endoctrinement religieux.
En résumé, la loi dite "séparatisme" impacte les associations cultuelles en renforçant les contrôles sur leurs financements, en imposant des obligations de transparence et de gouvernance, en renforçant les pouvoirs de surveillance des autorités et en régulant davantage les établissements privés d'enseignement liés à ces associations.
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